Les Yoga sutra de Patanjali Patanjali a peut-être vécu entre 500 et 200 av. Jésus-Christ, mais la plus grande partie de ce que nous connaissons du Maître est tirée de légende. Dans les Yoga Sutras, un recueil de 196 aphorismes, Patanjali expose la nature de nos afflictions, souffrances physiques et les fluctuations du mental, ainsi que la manière de les vaincre. Il a rédigé son traité sous la forme du Sutra. Le terme « Sutra » désigne la perle d’un collier aussi bien que le fil qui relie et assemble les perles. « Sutra » signifie aussi aphorisme, formule brève d’une très riche intensité. Le traité des Yoga Sutras est considéré d’origine et d’inspiration divines. Patanjali vient de « Pata » qui signifie « tomber » ou « tombé » et « Anjali » qui signifie « offrande » ou « prière ». D’après la légende, Adisesa, le Seigneur des serpents voulait apprendre l’art de la danse. Vishnu lui donna bientôt l’occasion de réaliser son vœu. N’ayant pas eu le fils qu’elle recherchait afin de lui transmettre sa sagesse et sa connaissance, Gonika, une Yogini adressa une prière au Soleil. Elle prit de l’eau dans ses mains et après avoir médité sur l’astre du jour, lui en fit offrande. Elle ouvrit les yeux : un minuscule serpent qui prit bientôt forme humaine apparut dans ses mains. Elle l’appela Patanjali. La légende considère Patanjali comme l’incarnation, sous une forme humaine, d’Adisesa, le Seigneur des serpents. En Inde tous les danseurs classiques lui rendent hommage. Auteur des Yoga Sutras, Patanjali serait également à l’origine d’un traité sur la grammaire, le Mahabhasya. Chap 1 Samadhipada ( le Samadhi ) Destiné à ceux qui peuvent facilement se concentrer 1/2 yogah citta vrtti nirodha – le yoga est la faculté de diriger les activités du mental 1/3 En conséquence il y a l’instauration du spectateur dans sa vraie nature 1/4 Autrement il y a identification aux activités psychiques qui sont cause de souffrance 1/12 Comment faire ? abhyasavairagyabhyamtannirodhah Ce contrôle adviendra par le recueillement ( pratique perseverente ) et par le dépassionnement ( détachement ) 1/19 Chez ceux qui ont le don inné il y a l’expérience du monde … 1/20 Pour les autres Pour les autres cela doit être précédé de (p#u#u#u#urvaka) la confiance du courage, de la réminiscence (, de la concentration , des prises de conscience . 1/23 Seulement se reposer parfaitementen Dieu est un moyen d’obtenir le samadhi ,( abandon au seigneur ) I.24 klesakarmavipakasayaih aparamrstah purusavsesahisvarah Dieu est différent de l’homme (purusa), il n’est pas en contact avec les causes de l’affliction (klesa), ni avec « l’action » (karma), ses conséquences et ses retombées psychologiques 1/27/28 / 29 la syllabe sacré l’exprime et la répétition ( japa ) permet d’obtenir la réduction des obstacles 1/31/ 32 / 33 / 34 Les symptômes (bhuva) accompagnant (saha) les distractions mentales (viksepa) sont : la douleur, la malveillance, le tremblement du corps, l’expiration et l’inspiration (difficiles), Il y a l’apaisement du mental (citta) grâce aux attitudes suivantes: l’amitié (maitri) vis-à-vis des situations heureuses, l’empathie vis-à-vis des situation malheureuses, l’enthousiasme vis-à- vis des situations auspicieuses, « l’absence de considération »vis-à- vis des situations inauspicieuses (apunya), Chap 2 La méthode ( Sadhana padah ) Pour ceux engagés dans la vie active 2/1 tapah ( la chaleur , l’ardeur , la ferveur , l’ascese , la penitence ) svadhyaya ( la réflexion sur soi, d’étude des textes sacrés, le chant ) isvra pranidhanani ( la dévotion à l’être, l’attitude d’offrande.) kriya ( l’action) yogah le but : apparition progressive du Samadhi par la réduction des causes de souffrances 2/3 méconnaissance ( reconnaître l’éternel dans l’éphémère ) , égo ( croire que l’activité mentale est le soi ) , attachement ( les désirs ) , répulsion , peur ( de mourrir ) 2/11 les résultantes des causes de souffrance doivent être éliminées par la méditation Sinon les actions ( les résultats ..) engendrées par les causes de souffrance se perpétuent Ces restantes doivent etre mise a jour et prendre conscience de tous les actes qui crées la souffrance . 2/17 Cette vigilance permet d’enter les souffrances non encore survenues en évitant la cause . En gros prendre du recul 2/20 Le principe de conscience s’expérimente à travers le mental . Il faut donc stabiliser ce mental afin que le principe de conscience puisse se refléter . Lorque cesse la méconnaissance , l’éternel apparaît ( la liberté absolu ) 2/ 29 La Les Yoga sutra proposent les 8 membres Yama Yama, le premier membre, concerne les normes éthiques et le sens de l’intégrité et vise notre comportement. Les Yamas sont des règles de conduite en société, la Règle d’or étant : « Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse ». Les cinq yamas sont : Ahimsa : la non-violence Satya : la vérité Asteya : l’honnêteté (ne pas voler) Brahmacharya : la continence Aparigraha : la non-convoitise Niyama Niyama, le second membre, concerne l’auto-discipline et les observances spirituelles, comme par exemple, aller au temple ou à l’église régulièrement, bénir les repas, créer votre propre pratique de méditation personnelle ou faire des balades contemplatives seul. Les cinq niyamas sont : Saucha : la propreté Samtosa : le contentement Tapas : l’austérité spirituelle Svadhyaya : la connaissance des textes sacrés et de soi-même Isvara pranidhana : l’abandon à Dieu Asana Les Asanas, postures pratiquées dans le yoga, constituent le troisième membre. Du point de vue yogique, le corps est considéré comme le temple de l’esprit. Il est donc essentiel d’en prendre soin pour notre évolution spirituelle. En pratiquant des asanas, nous développons une habitude de discipline et une faculté de concentration, qui sont toutes deux nécessaires à la méditation. Ferme et douce est la posture Pranayama Le pranayama, généralement traduit comme le contrôle de la respiration, est la quatrième étape. Il consiste à maîtriser le processus de respiration tout en reconnaissant le lien entre la respiration, l’esprit et les émotions. Le terme technique pranayama signifie « extension de la force vitale ». Pour les yogis,