YOGA BISCARROSSE – Sandra Hamen

Nom de l’auteur/autrice :Sandra

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Séance Yoga special hiver & Kapha

Une séance de Yoga intégral pour dépasser les crispations de l’hivers Léthargie, Paresse, Repli sur soi, Immobilisme La plupart des postures de feront en mouvement en y associant les souffle . Les Asanas en mouvement se repéreront 6 fois avant de rester 3 souffles en statique dans la posture .Le souffle pour ceux qui connaissent est Ujjayi et doit être allongé . Certains asanas se feront en statique . Cette seance à pour but d’éveiller l’énergie en douceur et Dans une assise confortable Mantra de debut de seance : OM SUM SURYAYE NAMAH répéter 12 fois ( salutation au Soleil ) Pratiquer entre 30 et 60 Kapalabhati ( avec rétention poumons pleins en fin de cycle ) Pratiquer La respiration solaire ( respiration uniquement par la narine droite x 12 ) Bhastika x 30 ( avec rétention poumons pleins en fin de cycle ) Série en assise & debout à faire de chaque cotés pour les postures latérales . Ujjayi, 5 secondes inspiration et 5 secondes expiration . Rester ensuite 3 souffle en statique . Visualiser les souffle qui monte a l’inspiration et descend à l’expiration .  Contre posture : Etirer le dos dans un premier temps puis laisser aller le poids du corps . Rester aussi longtemps que nécessaire  Relaxation allongée : Prendre conscience du corps physique , puis du souffle , puis des pensées . Etre témoin Série sur le dos : à faire de chaque cotés pour les postures latérales . Ujjayi, 5 secondes inspiration et 5 secondes expiration . Rester ensuite 3 souffle en statique . Visualiser les souffle qui monte a l’inspiration et descend à l’expiration .  Inversion : a prendre avec précaution et utiliser une couverture pliées sous les épaules comme en cours . Rester 12 souffles sans forcer ( pas Ujjayi )  Sur le ventre : En mouvement puis rester aussi longtemps que possible  Sur les genoux et jambes allongées : Répéter  6 fois avant de rester 3 souffles en statique et faire des 2 cotés si besoin .  Relaxation longue  Fin : Ujjayi x 12 ( voir l’inspiration monter depuis la base jusqu’a la fontanelle et l’expiration descendre jusqu’a la base  ) garder une tenue du périnée à l’inspiration et relâcher un peu à l’expiration . Prononcer intérieurement SOooooooo à l’inspiration et HAAaammm à Lexpir . Les yeux suivent le mouvement .  Respiration alternée gauche et droite x 12 

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Muladhara Chakra

MULADHARA : Chakra Racine Il est situé a la base de la colonne , c’est le point d’entrée pour éveiller la kundalini ,l’énergie de la reproduction  La part comprise entre pieds et genoux et relève de l’élément terre  Il est rouge , longueur d’onde élevée  Apana Vayu , le souffle qui va vers l’exterieur  La syllabe est Lam  Lié à Brahma créateur de la réalité physique / lié a Hanuman pour le soutien / Lié a Ganesh qui dénoue les obstacles … C’est sans surprise que Les surrénales soient relation avec muladhara  Muladhara c’est l’odorat , un sens sous estimé et pourtant …Sentir est relié à l’intuition  «  Avoir du nez «, «  Avoir du flair «  , «  Ne pas sentir quelqu’un «   C’est sans s’étonner que la zone olfactive est relié a notre vieux cerveau , le système limbique ( L’amygdale, Le thalamus , L’hypothalamus …)  Sensations la plus primaire , l’olfaction est en interaction avec les zones de l’émotion, et subit peu de traitement analytique. Notre pif est donc relié à nos émotions . L’odorat est une porte vers les couches profondes de notre psyché.  Nous sommes sur terre pour exprimer, symboliser , raconter, manifester une parcelle de la vie .Comme une goutte dans l’océan . Notre vie est unique .  Nous exprimer pleinement est notre seul devoir car si nous nous détournons de notre devoir , nous souffrons . La bagavad Gita parle d’ailleurs merveilleusement du devoir et de la valeur du devoir .  Nous sommes venus sur terre pour nous réaliser .  Que devons nous faire pour faire notre devoir et nous abandonner à notre devoir ? Qu’est ce qui bloque notre Muladhara ? Quelle peur me bloque ?  La seule et unique solution est en tout premier de réaliser quelle est notre peur .  Il faut la voir pour réaliser son devoir et ne pas être bloqué .  Quelles sont les peurs types ?  Souvent la peur de manquer , la peur de mourir, de la maladie,  la peur de l’abandon, la peur de ne pas être soutenu, de na pas subvenir à ses besoins , de ne pas avoir assez d’argent, de ne pas avoir de stabilité … Ces peurs sont très souvent engendrées dans l’enfance …dés la naissance même qui est LA peur primaire : ne pas pouvoir respirer .  Il faut chercher quels sont les Samskara de l’enfance, ces croyances ancrées en nous et qui guident votre vie et bloquent notre réceptacle d’abondance :  Avez vous enfant assisté aux peurs de vos parents, vous êtes vous senti abandonné ou pas soutenu , avez vous comme croyance que pour survivre il faut travailler dur, lutter d’arraché pied pour obtenir un morceau de pain ?  Avez vous remarqué que nous luttons tout le temps . Et pourtant même lutter parait souvent vain . Ça ne fonctionne pas . Il est une croyance générale qu’il faille lutter pour survivre . Alors nous luttons , nous construisons et inconsciemment nous détruisons les situations ou la vie devient facile ,pour se remettre en mode lutte . On détruit, on lutte …la lutte est inscrite dans l’esprit … La peur engendre la peur c’est la loi d’attraction  On créé les choses dont nous avons peur . On créé des situations qui nous mettent en difficultés  Par ex un enfant abandonné aura un samskara, une croyance qu’il n’est pas digne d’être protégé . Sa peur de l’abandon bloquera son muladhara et il ne sera pas en mesure adulte de recréer un foyer sécurisant . Il ne parviendra pas à capter l’énergie de la terre lui donnant accès à la cohésion et la stabilité .  Les peurs bloquent donc muladhara .  Muladhara c’est notre capacité de réceptionner l’abondance, la stabilité , la fiabilité , le cohésion de la terre .   Mais on n’a pas besoin de lutter pour bénéficier de la générosité de la terre . Je suis la terre .  J’ai le droit d’exister et d’être soutenu, comme je le suis depuis ma naissance, sans  avoir à me sacrifier …c’est ma nature d’être et de vivre l’abondance, la stabilité, la sécurité .  NOUS DEVONS HONORER LA TERRE  Notre travail dans la vie, quelqu’il soit, doit être vu et ressenti comme une bénédiction . NOUS DEVONS HONORER NOTRE TRAVAIL QUI NOUS APPORTE SOUTIEN DANS LA VIE et si il nous est insupportable , le changer coute que coute .  Un Muladhara fort nous aide à faire face aux défis de la vie, il invoque le guerrier en nous . Il nous soutient naturellement . Tout devient plus facile . Mes racines sont profondes et mes ressources inépuisables .  Notre existence est notre droit  NOUS DEVONS HONORER LA VIE qui se déploie à travers le corps . Cette vie qui est la un instant et s’en repartira quoi que l’on fasse . Nous n’avons en définitive que peu d’emprise sur les choses …la vie se déploie inévitablement comme la rose s’épanouit sans qu’elle n’ai d’efforts à faire …et la vie s’en ira inéluctablement sans qu’aucune résistances ne puissent la retenir .  Muladhara c’est notre ADN , ce qu’il y a de profond .C’est le squelette, hanches , bassin , jambes, pieds …C’est la relation avec les siens . Ses parents .  Il est primordial d’honorer ses parents, d’honorer ceux qui nous ont donnés ce corps et enseignent les leçons les plus importantes de nos vies . Quel que soit le comportement de ses parents  NOUS DEVONS HONORER NOS PARENTS  Souvent les problèmes de squelettes des pieds, genoux, jambes , hanches sont liés a un ressentiment envers un parent .  On doit doit entretenir son corps et l’honorer car il est notre temple précieux qui nous permet de faire l’expérience de la vie : NOUS DEVONS HONORER NOTRE CORPS ET NOTRE SANTE 

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Methode MEZIERE

Methode de redressement postural    La chaine postérieure  Largement inspiré de la méthode mézières et du constat qu’elle meme à fait dans es années 40 dans ce qu’elle appelle «  l’observation princeps «  : Un malade présente une importante cyphoses dorsale enraidie. Dès que l’auteur parvient à plaquer le dos de ce patient au sol grâce a une pression sur les épaules, une lordoses lombaire apparait. Corrigé par une flexion des genoux, celle-ci se reportent au niveau nucal et la tête se renverse en arrière . Encouragea Madame à assouplir les muscles spinaux de ce malade. Le succès de ce traitement l’amenant à formuler le principe de base : « il faut allonger les Spinaux et sur toute leur étendue et non les tonifier et raccourcir par des flexions en arrière du dos et de la tête avec opposition ou chercher à les allonger exclusivement au niveau du segment qui, dans l’attitude debout, et lordotique. » Pour elle les lordose sont principalement responsable des déviations. C’est elle qui pour la première fois parle de chaîne musculaire postérieure ( ensemble de muscles polyarticulaires ) Elle parlera de 4 chaines musculaires : La chaines antérieur du cou , lac chaine des membres supérieurs , la chaine antéro-interne ( psoas, diaphragme ) , la chaine postérieur ( arrière du crâne et pointe du pied ) La chaine postérieure se comporte comme un seul et même muscle  La seule élongation (la vraie, sans autoriser de compensation) des groupes postérieurs fortifie les groupes antérieurs. Et nous affirmons qu’il n’est pas possible de tonifier correctement (c’est-à-dire, en respectant la «belle forme») les muscles antérieurs, si l’on ne retire pas l’excès de tonus des muscles postérieurs. Encore une fois, ce n’est pas au niveau du siège de la douleur qu’il faut travailler ni l’impotence elle-même qu’il faut essayer de lever.  La cause est ailleurs, toujours la même : l’hyperlordose, et la seule application de notre méthode supprime la douleur sans y toucher, et rétablit la motricité sans la solliciter, et cela, parce qu’elle rétablit la morphologie Methode  les gestes thérapeutiques : la décontraction musculaire : allonger un muscle ou un ensemble de   muscles lordosants afin d’empêcher ou d’annuler une action compensatrice 2.La détente musculaire : diminuer le tonus musculaire de la musculature lordosante, par exemple la position en decubitus sur un plan dur l’étirement musculaire : allonger  un muscle ou une chaine musculaire au delà de son élasticité. L’étirement est durable, il est plastique, c’est le fluage : l’allongement plastique d’un matériau semi-fluide. la contraction excentrique : c’est la contraction de plusieurs groupes musculaires telle qu’elle provoque un allongement de ces mêmes groupes musculaires. Par exemple : la contraction simultanée des muscles ischio-jambiers et des triceps suraux  provoque une extension du membre inférieur au niveau du genou. le travail musculaire actif : des muscles antérieurs tels que le quadriceps ou des muscles abdominaux. C’est dans ces conditions que l’on peut prétendre dé-lordoser d’abord le segment cervical (La langue est un muscle frontière entre les chaînes musculaires postérieure et antérieure. Sa position de repos correcte est : la pointe de la langue en contact  avec le palais, derrière les incisives supérieures, sans prendre contact sur celles-ci. C’est la condition pour un bon fonctionnement de l’articulation temporo-maxillaire, un bon développement  du maxillaire supérieur chez l’enfant et un bon équilibre des forces des chaînes musculaires antérieure, antérieure lordosante et postérieure. Un point d’appui de la langue sur les incisives inférieures provoque des contractions musculaires excessives des masseters, des muscles de la nuque et du diaphragme. ), puis le segment thoracique ( avec le souffle C’est l’expiration demandée lors des postures Mézières en fonction du dismorphisme observé, elle est associée à une correction de la lordose cervicale, elle provoque une détente des muscles para-vertébraux dorsaux et lombaires grâce au travail des muscles abominaux.  Elle est conduite par un abaissement du sternum (en bas et en dedans), stimulée par le contact de la main du thérapeute sur le sternum et par une vérification de l’absence de contraction des muscles para-vertébraux lombaires jusqu’à obtenir une réduction de la lordose lombaire et la rétroversion du bassin.   L’inspiration active maximale se caractérise par une contraction du muscle diaphragme et des muscles inspirateurs accessoires : Sterno-cléido-mastoïdiens, scalènes antérieurs… L’inspiration demandée lors des postures Mézières est costale haute, en précisant d’obtenir une sensation de «respirer dans le dos» pour ne pas accentuer la lordose lombaire et donc pour ne pas contracter  les muscles para-vertébraux dorsaux et lombaires.) , car les «dos plats» sont en réalité des lordoses, puis le segment lombaire. Conclusion : les tensions musculaires nous tassent et nous déforment .  Les maux de dos ne sont pas dus a un manque de musculature des dorsaux  ( au contraire ils sont en générale trop forts ! ) mais à un manque de souplesse et d’élasticité de la chaine postérieure . et les muscles de devant se ramollissent  Pour récupérer il est important d’éviter la rotation interne des membres , il faut contracter le muscle et l’étirer 

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Souffle des 5 éléments

Qui est Brahma ?  Brahma est le dieu créateur . Les autres membres de la trinité Hindou sont Vishnou ( le préservateur )  et Shiva ( le destructeur ) . Sarasvatī est sa shakti, son énergie, son épouse. Il est traditionnellement représenté avec quatre têtes et quatre bras. Chacune de ses têtes récite un des quatre Veda. Qui est Vishnu ? Vishnou est le protecteur,  sa parèdre est Lakshmi, la déesse de la richesse et de la bonne fortune. Vishnou est connu pour ses nombreux avatars dont Râma, Krishna et Siddhartha Gautama… Il a un aspect « solaire » et « bienveillant » Qui est Rudra ?  « Le Rugissant », « Le Hurleur », le « Furieux ». Rudra est une figure primitive de Shiva Rudra est un dieu du Rig-Véda, associé à la nature sauvage, au vent, à la tempête et à la médecine . Maître des animaux, il est à la fois chasseur de gibier et maître du bétail. La forme adjectivale sanskrite raúdra- renvoie à « ce qui est sauvage », c’est-à-dire « non ordonné », « in-culte ». Il s’agit « de ce qui n’appartient pas au domaine arya, ce qui n’a pas été dompté En dépit de sa nature agressive et malveillante, il peut aussi être miséricordieux, guérissant et apaisant. Il est celui « qui emporte au loin le mal physique apporté par les dieux . Cette nature ambivalente fait tout autant de lui un chasseur redoutable qu’un guérisseur, médecin des médecins, portant en main les mille remèdes apaisants » Qui est Ishvara ? Ishvara  est « le seigneur suprême »  Aussi dénommé Isha, est un terme qui signifie Seigneur C’est « le Seigneur de la Manifestation ; Il apparaît et disparaît avec elle. Il est Brahmâ, Vishnou et chacune de leur particularités (…). Il est aussi Brahman. » Il est, selon Sri Aurobindo, « le Purusha suprême » shvara est une épithète de l’âme suprême Brahman Qui est Shiva ? Shiva « le bon, celui qui porte bonheur » Shiva est le dieu de la destruction, de l’illusion et de l’ignorance. Il représente la destruction, mais celle-ci a pour but la création d’un monde nouveau Shiva est uni à Shakti, L’Énergie matricielle. Elle-même a plusieurs noms suivant la fonction qu’elle occupe (Parvati, Durga, Kâlî). Shiva est considéré comme le dieu du yoga et possède la connaissance universelle, suprême et absolue, voire dans un état « au-delà de la connaissance ».

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Ujjayi, la victorieuse

Extrait de mon ouvrage  » pranayama sadhana ou l’art d’installer une pratique régulière  »  Ujjayi, la victorieuse « Ud » indique un mouvement vers le haut et « jaya » signifie conquête C’est vrai que ce souffle engage une énergie montante conquérante . C’est un souffle qui est la base de nombreux pranayama que l’on verra plus tard Mais en meme temps il permet d’accéder de part sa sonorité rappelant le bruit de l’océan et sa tranquillité d’exécution , au calme induit par le mouvement des vagues … Pratique L’explication donné dans la Gueranda Samhita est claire : « Bouche fermée, inspirer l’air par les deux narines en le faisant frotter de la gorge à la poitrine, puis le retenir dan la bouche. Après s’être consciencieusement « rincé » la bouche avec cet air pratiquer jalandharabandhaet faire la rétention avec toute la force dont on est capable mais sans gêne » Donc, prendre une assise confortable et expirer longtemps … Commencer le souffle Ujjayi en gardant les oreilles bien concentrées sur le son émis . Inspirer depuis la base jusqu’a la tête . Se souffle sonore permet de prendre conscience de SOHAM ou HAM/SA. En effet remarquez a quel point le son émis par Ujjayi ressemble au son « SSSsssss » à l’inspiration et « HHhhhh » à l’expiration . Subtiliser l’intériorisation jusqu’a en arriver à ressentir le « frottement » du prana à l’intérieur de l’axe. Descendre jusque dans la moelle épinière qui est une substance plutôt acqueuse et très conductrice de l’influx nerveux . Avec de l’entrainement c’est très facile d’avoir ce ressenti assez enivrant que produit le son, couplet à la monté et à la descente d’un souffle équilibré, et qui effleure la profondeur de son système nerveux . C’est tres agréable. Possible de concentrer son attention sur Kantha ( la gorge ) , point qui se trouve entre le point d’inspiration et le point d’expiration . Si Ketchari mudra est connu , l’utiliser est un plus . Possible de placer des rétentions selon l’effet souhaité ( voir les effets des Kumbaka plus haut ) Je préconise de commencer par de profonde expiration en conscience en Ujjayi avant de pratiquer en inspiration . B.K.S Iyengar préconise au préalable de relaxer le coeur et le diaphragme, allongé sur toute le longueur d’un traversin ( boster) . Cela amorce l’inspiration depuis les muscles pelviens, relâche toute tension et assouplit le diaphragme . C’est bien plus facile de remplir les poumons et d’acquérir un souffle complet et profond . Indications ( tout dépend des rythmes , kumbhaka, visualisation..) en géneral :  – C’est un souffle audible . Se concentrer dessus permet d’accéder à l’écoute intérieure. – Permet de rentrer dans un état méditatif . – Apaise le système nerveux – Permet d’accéder à l’instant pressent – Calme les pensees – D’après T.K. Shribhashyam si son attention est sur Kantha ( la gorge ), l’instabilité , l’inceritude , la peur , la panique sont réduite – Excellent pour les tempéraments lymphatiques – Réduit les œdèmes – Douleurs articulaires dues aux tempérament Vata – Indigestion – Mauvaise digestion – Flatulence – Excellent pour les malades du coeur – Excès de sécrétion des muqueuses, toux … Contre indication : Trop de colère, de rage risque d’augmenter l’émotion sur un moyen ou long terme Trop de rajas , de feu , agitation … De part son effet d’intériorisation profonde, les personnes trop timides devraient limiter son usage ( du moins au début ) Quand : Le matin privilégier les rythmes samavrtti 1/1; 1/1/1/1; 1/1/1 ou visamavritti 1/2 ; 1/1/2 ; 1/4/2 avec Kumbhaka interne ( rétention à plein ) seulement si déjà bien entraîné ou supervisé par un prof Le soir privilégier les samavrtti avec Kumbhaka externe ( rétention à vide ) ou sans Kumbhaka En début de séance pour s’interioriser En fin de séance pour orienter le courant d’énergie dans la sushumna . Pendant les asanas pour animer la séance, vivifier le corps et aider à la concentration Pendant Savasana Sandra Hamen

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Nadi-sodhana

Extrait de mon ouvrage  » Pranayama Sadhana  » Nadi sodhana, Nadi = nerf, physique ou non , Sodhana = Suddhi = purifier ` Ce pranayama est le plus important de tous et le plus ancien .  Les autres pranayamas ont été introduis bien pus tard au fur et à mesure que l’homme dit « moderne » a perdu ses capacités de contemplation .  En effet ce pranayama est à pratiquer une fois certaines excitations nerveuses, mentales et émotionnelles apaisées . D’autres pranayama expliqués dans cet ouvrage seront  privilégier .  LES TEXTES  Une très belle description de la Centurie de Goraksa , ancien traité de Hatha yoga :  «  Le yogin assis dans la posture du lotus ligaturée, doit inspirer le prana par la lune, puis ayant retenu son souffle dans la mesure de ses forces, il doit expirer par le soleil . Dans ce type de pranayama, si l’on médite sur le disque lunaire dont la blancheur est comparable à celle du lait de la vache et qui ressemble à un océan de nectar, on devient extrêmement heureux . Inspirant le prana par le soleil on doit lentement emplir les poumons, exécuter la rétention selon la méthode prescrite puis expirer par la lune . Dan ce type de pranayama, s’il médite sur l’orbe solaire établi dans le nombril comme une masse de flammes qui embrase l’espace, le yogin devient extrêmement heureux . » Tous les textes insistent sur les rétentions à poumons pleins .  Dans un autre traité de Hatha Yoga, La hatha Yoga pradipika,  nadi shodhana est également considéré comme un pranayama tout particulier pour purifier les nadis.  « ..inspirer l’air par la narine lunaire, et l’ayant retenu dans la mesure des ses forces, qu’il l’expire par la narine solaire . Puis, ayant attiré l’air par la narine solaire, qu’il emplisse lentement la poitrine; après avoir suspendu le souffle de la manière prescrite, qu’il expire par la narine lunaire … » Tous les textes sous-tendent que le Yogin a qui ils s’adressent , est un pratiquant avancé ayant au préalable purifié sont corps .  PRATIQUE  Nous retiendrons les techniques suivante  :  Nadi shodhana simple  Narines bien dégagées  Inspiration : narine gauche  Expiration : narine droite  Inspiration : narine droite   Expiration : narine gauche  Egaliser le temps d’inspiration et le temps d’expiration  Ceci est un cycle . Faire 6 cycles   Nadi shodhana avec Antar Kumbaka ( rétention poumons plein )  Aborder les rétentions tranquillement , aussi naturellement qu’elles se manifestent d’elles même . Au fur et a mesure il est possible de pratiquer avec le rythme Visamavritti comme indiqué plus haut : 1/1/2 puis 1/2/2 et enfin 1/4/2  Nadi shodhana avec Bahir Kumbaka ( rétention poumons vides )  Aborder les rétentions tranquillement , aussi naturellement qu’elles se manifestent d’elles même . Au fur et a mesure il est possible de pratiquer avec le rythme Visamavritti comme indiqué plus haut : 4/4/1 Quelques détails supplémentaires :   «  On doit aspirer l‘air très lentement , le relâcher tres lentement, ne pas l’immobiliser au de la de ses forces, et ne pas le laisser s’échapper trop vite »  La Centurie de Goraksa Une autre description très inspirante ( je ne donne pas ici les indications exactes de mesures car elles concernent les yogis avancés dans la discipline )  «  Le sage Yogin doit méditer sur le phonème spécifique de l’air ( le Bija YAM ), couleur de fumée et plein d’éclat, Le cycle respiratoire est 1/4/2 …Méditer aussi sur l’élément feu qui a son siège dans le centre du nombril . Inspirer par la Nadi solaire..en prononçant le phonème spécifique du feu ( le bija Ram ) La Gheranda Samitha INDICATIONS :  Nadi sodhana avec rétentions à vides à une action sur le plan mental ( émotions et sentiments ayant leurs réactions dans le corps physique ou physiologique perturbant ainsi le mental  ) : Cette technique rompt les liens qui existe entre les émotions, les sentiments et leur réponse physiologique .  Nadi sodhana avec rétentions à plein est à pratiquer seulement après avoir pacifié le lieu d’origine de nos réponses émotionnelles : le nombril . C’est pour cela quel est préférable d’être accoutumé aux pratiques qui agissent sur le nombril . Lorsque le yogin est prêt,  cette pratique est merveilleuse : très bonne maitrise des vagues mentales et émotionnelles . Ce Pranayama est très utile pour l’évolution spirituelle .  Nadishodana sans rétentions agit en général :  Sur le corps qui s’assouplit  Le teint s’éclaire  L’appétit augmente  Le feu digestif est attisé  Belle santé  Le yogin est gai et enjoué  Permet de maitriser les vagues mentales  Purifie les nerfs Décongestionne les canaux praniques CONTRE INDICATIONS Hyperexcitation nerveuse Choc émotionnels Convalescence Fatigue intense Impératif de pratiquer d’autre pranayama plus appropriés QUAND En fin de séance Pour T.K. Shribhashyam fils de de Shri T.Krishnamacharya pour un meilleurs effet il doit être intégré au préalable dans la pratique: Ujjayi Anuloma, Sarvangasana, Sirshasana ( si possible ) Bhujangasana, Maha Mudra ou Baddha Konasana ou pascimotanasana

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Isha Upanishad : Upaniṣad du Seigneur

Isha Upanishad Isha Upanishad (IAST: Īśa Upaniṣad) (Upaniṣad du Seigneur) est l’une des plus courtes des Upaniṣad majeures ou principales, composée de 18 versets au total. Celle-ci est considérée comme faisant partie de la Śruti par diverses traditions au sein de l’hindouisme. Ce texte court associé au Shukla Yajur-Veda (blanc) aborde certains aspects relatifs à la philosophie, la religion, le rituel et la métaphysique. Son importance provient de la description de la nature de l’être suprême (Īshvara). Isha Upanishad présente un monisme ou une perspective non dualiste de l’univers en montrant que « ce qui est » est la seule réalité ou la réalité ultime. ( source wikipedia ) (Traduction Jean Herbert, révisée et corrigée par Sri Aurobindo – 1939) 1 – Au Seigneur, tout ceci qui est, pour qu’il l’habite, et chaque chose, univers se mouvant dans l’universel mouvement. De tout cela, détache-toi et jouis-en; ne convoite aucun bien que s’approprient les hommes. 2 – Faisant, certes, les oeuvres ici, on doit désirer vivre cent ans. Ainsi en est-il pour toi et non autrement. L’action n’englue pas l’homme. 3 – Sans soleil sont ces mondes enveloppés d’aveugles ténèbres, où partis d’ici vont tous ceux qui assassinent leur âme. 4 – Unique, sans mouvement, plus prompt que la pensée, Cela, les dieux même ne peuvent l’atteindre dans sa progression en avant. Cela, dans sa stabilité, distance les autres qui courent. En Cela, Mâtarishvan établit les Eaux. 5 – Cela est en mouvement, Cela est sans mouvement; Cela est lointain, Cela aussi est proche; Cela est au-dedans de ce tout, Cela est aussi hors de ce tout. 6 – Mais celui qui perçoit tous les devenirs dans l’Être même et l’Être en tous les devenirs, celui-là alors ne se replie plus. 7 – Pour qui l’Être même est devenu tous les devenirs, pour qui sait, où la confusion ? où la douleur ? pour qui perçoit en tout l’Unité. 8 – Lui s’est diffusé, lumineux, incorporel, sans défaut, sans organes, pur, invulnérable au mal. Le Voyant, le Penseur, celui qui devient tout, qui existe en soi, a ordonné les choses selon leur loi depuis les âges infinis. 9 – En des ténèbres aveugles entrent ceux qui se vouent à l’ignorance; et comme en plus de ténèbres ceux qui se sont adonnés à la connaissance. 10 – Bien autre chose, a-t-il été dit, par la connaissance, bien autre chose, a-t-il été dit, par l’ignorance. Ainsi avons-nous appris des sages qui nous ont révélé Cela. 11 – Connaissance et ignorance, celui qui connaît Cela comme les deux à la fois, par l’ignorance ayant franchi la mort, par la connaissance il jouit de l’immortalité. 12 – En des ténèbres aveugles entrent ceux qui se vouent au non-devenir; et comme en plus de ténèbres ceux qui sont adonnés au devenir. 13 – Bien autre chose, a-t-il été dit, par le devenir, bien autre chose, a-t-il été dit, par le non-devenir. Ainsi avons-nous appris des sages qui nous ont révélé Cela. 14 – Dissolution et devenir, celui qui connaît Cela comme les deux à la fois, par la dissolution ayant franchi la mort, par le devenir il jouit de l’immortalité. 15 – Par un masque doré est couverte la face de la Vérité, ôte cela, Toi, Évoluteur, pour la loi de Vérité et pour la Vision. 16 – Évoluteur, unique Rishi, Recteur, Illuminateur, Fils du Père des existences, dispose et rassemble. Le rayonnement, qui est la forme la plus bénie, est ce que de toi je perçois. Ce Purusha qui est là et partout, je Le suis. 17 – Souffle, haleine immortelle, voici, ce corps finit en cendres. Ainsi, Pouvoir de faire, souviens-toi de ce qui a été fait, souviens-toi. Pouvoir de faire, souviens-toi de ce qui a été fait, souviens-toi. 18 – Agni, par la bonne voie conduis-nous vers la félicité, toi qui connais, ô Dieu, toutes les manifestations. Éloigne de nous l’égarement qui nous détourne. A toi nous offrons notre plus entière parole de soumission. in Sri Aurobindo: « Trois Upanishads: Isha, Kena, Mundaka » Éditions Albin Michel, collection « Spiritualités vivantes » N° 7 pages 13 à 18

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